Lucifer ne comptait plus ses ennemis. Elle les regardait simplement venir et elle les affrontait, si besoin est. Ou alors, elle les manipulait. Elle détestait ça, elle détestait prendre le contrôle de quelqu’un d’autre mais… Quel choix avait elle ? Elle était un monstre. L’ennemi de tout le monde. Cela lui allait, c’était ce qu’elle avait voulu devenir avec Nova. De toute manière elle était une chimère avec des pouvoirs monstrueux, elle était destinée à devenir un monstre.

Au moins, elle, elle était vivante. Ses ennemis ne pouvaient pas dire la même chose. Enfin ! Ceux qui ne lui obéissaient pas.

Les autres, elle pouvait tout leur demander ; ils obéiraient. Ils faisaient tout ce qu’elle demandait. Ce que Lucifer trouvait affreux et diabolique. Aussi diabolique que son nom.  Nova avait gardé son nom d’avant, mais pas Lucifer. Elle avait prit un faux nom et elle avait oublié son vrai nom. Ce vrai nom, personne sauf elle ne le connaissait désormais. Même à Galadriel, elle avait gardé secret.

Est ce qu’il pensait qu’elle s’appellait vraiment Lucifer ? Elle ricanna. Ses parents avaient été absents, mais pas cruels au point de lui donner ce nom ! Mais maintenant, elle l’aimait bien. Enfin, non, elle le détestait, mais c’était un bon rappel. De ce qu’elle était devenue, de ce qu’elle devait faire, le chemin sur lequel elle devait continuer.

Un chemin où elle était l’ennemi de tout le monde, sauf des monstres. Mais les plus forts n’avaient rien à craindre. Nova et elle étaient fortes, ça veut dire qu’elle survivrait. Et tout ce qu’elle voulait, c’était survivre.

Même si elle aurait aimé que Galadriel survive avec elle. Enfin, qu’importe. Elle lui avait donné rendez-vous dans un coin de la forêt. Lucifer n’était même pas sûre de savoir pourquoi. Pour discuter ? Et dire quoi ? Lucifer contrôlait Victoire. Peut-être que Galadriel lui tendait un piège.

Ou peut-être que c’était Lucifer. Qui était le chat, qui était la souris ?

Elle été suivie de quelques uns de ses pantins et peut-être que Galadriel le savait il. Il devina sa présence et alors qu’elle s’approchait, poignard en main, elle le rangea.

«Tu es toujours sur tes gardes. Au moins tu n’as pas perdu ça.» Commente-elle, sur un ton approbateur avant de reprendre, plus froide.  «Mais tu es devenu bien trop soucieux des autres. Avant, tu aurais tué cette… Chimère qui te sert de petite amie dès qu’elle t’aurait menacé. Elle te met en danger, tout ça pour rien. »

Oh ; peut-être était elle venue le provoquer en fin de compte.