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Kayl
Kayl
Messages Messages : 9
Date d'inscription Date d'inscription : 28/08/2021
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 28.08.21 19:58
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Key "K"

war is the key to success

12 ansNon genréBolívarArknights
v9a6.pngRésumé | Caractère | Souvenirs

Skills

Key se bat avec une épée à double lame. Key est infectæ, comme la plupart de ceux qui vivent dans les bidonvilles des Plaines. Aussi, Key a appris à se servir des Arts : iel est capable de lancer un jet d’acide, assez puissant pour aveugler quelqu’un.
Ses compétences de combats sont excellentes, comme sa résistance physique.

Goûts et peurs

Iel ne connaît pas la peur. Iel fonce au cœur du danger sans mesurer les conséquences ; ou plutôt, iel sait qu’iel peut perdre la vie, mais s’iel le fait pour sa patrie, pour les siens, alors ça n’a pas d’importance. Il n’y a que ça qui compte, après tout, protéger sa patrie.
Ce qu’iel aime, c’est ce que les siens aiment. Ce qu’iel veut, c’est ce que les siens veulent.

But

Défendre les siens, quoi qu’il arrive. C’est ainsi qu’iel a été éduquæ, comme si l’unique objectif de son existence était de défendre sa patrie, sa famille, quitte à y laisser la vie si besoin.

Anecdotes

• C’est le médecin qui a proposé qu’on utilise le pronom iel pour Key. De toute façon, dans l’armée, il y a autant de filles que de garçons ou presque. Le sexe n’a pas beaucoup d’importance à Bolivar.

• Bolivar est en guerre civile entre trois différents partis : les Shingas, le Gouvernement Autonome et les Vrais Bolivariens. On reconnaît les Shingas comme le gouvernement de Bolivar, ils sont une dynastie de Leithania. Le Gouvernement Autonome est aidé par Columbia pour reprendre le pouvoir. Les Vrais Bolivariens sont un groupe de résistants, qui tentent de faire cesser le conflit entre les Shingas et le Gouvernement Autonome.

• Key a été récupéræ par le Gouvernement Autonome. Iel a pour but, comme toute l’armée du Gouvernement Autonome, de faire tomber la dynastie Shingas par tous les moyens.

• Iel est Infectæ, et reçoit un traitement minimum grâce au financement de Columbia.

Caractère

Loyauté - donner sa vie, se dédier entièrement à sa famille, sa patrie, cette noble cause. Car tout seul on n’est rien, on ne vaut rien, on ne fait rien. C’est appartenir à un tout plus grand qui nous rend si fort. Et la véritable force est de donner sa vie pour ce tout plus grand lorsqu’il le faut.

Obéissance - suivre les ordres quoi qu’il arrive. Se contenter de les suivre, peu importe si on ne les comprend pas, peu importe si on ne les approuve pas. C’est ce qui fait un bon soldat. C’est ce qui fait que ça fonctionne, une unité qui obéit sans discuter, qui marche vers un même but pour le bien de tous.

Rigueur et ponctualité - il y a un temps pour tout, il y a une place pour tout. Si tout n’est pas rangé à sa place, on perd du temps. Et quand les dangers sont grands et se rapprochent, on ne peut pas se permettre de perdre du temps. Et si on prend du temps pour faire autre chose que ce qu’on doit faire à un moment précis, le temps ne sera pas rendu.

Équipe - parce que tout seul on n’est rien. C’est les autres qui nous donnent notre existence. C’est avec eux que l’on est quelque chose, et c’est parce qu’ils sont ensemble qu’ils sont qui ils sont.

Adaptabilité - parfois tout ne se passe pas comme prévu. Parfois les ordres changent d’un coup. Il faut y réagir, rapidement.

Polyvalence - savoir accomplir de nombreuses tâches, car tout n’est pas immuable. On a besoin de nous, parfois pour une tâche, parfois pour une autre. Il faut savoir s’adapter, certes, mais il faut aussi savoir accomplir ce qu’on attend de nous.

Résilience - se relever tant qu’on le peut. Tant que notre cœur bat, tant que nos jambes sont là, on le peut. La patrie a besoin de nous dans les pires moments ; tant qu’on peut se relever, il faut se relever.

L’échec n’existe pas. La mort n’existe pas. La vie d’un soldat n’est rien car un soldat seul n’est rien. Tant que l’unité survit, la victoire est acquise.

Histoire

Il y a douze ans, une femme infectée a donné naissance à un cinquième enfant, dans sa maison de tôles et de bois pourri. C’est Key. Key n’a pas encore de nom, car elle ne donne un nom que lorsque l’enfant a trois ans, parfois quatre. Avant, elle n’est pas sûre qu’il survive. Il ne faut pas gaspiller ses forces à trouver un nom à un enfant qui mourra peut-être.

Key grandit et Key ne meurt pas. Sa mère si. Key a eu deux autres petits frères. Le dernier finira par mourir, faute de nourriture. Il avait besoin de lait mais il n’y a que la mère de Key qui pouvait en donner. Maintenant il n’y a plus personne pour lui donner du lait, alors il est mort.
Il est enterré derrière la maison. Key avait trois ans, et iel n’a toujours pas de nom. On finit par l’appeler “K”. Il y a déjà sa sœur qui s’appelle “Q”. Et celle qui s’appelle “L”. K ne connaît pas l’alphabet.

Le gouvernement a dit que d’ici dix ans, tous les foyers auront l’électricité. Ils ont dit ça il y a quinze ans. Ils avaient aussi dit ça il y a vingt ans. Personne ne croit plus le gouvernement. Pas dans ce bidonville, en tout cas. Mais personne ne se soucie des bidonvilles. On laisse les Infectés mourir comme des chiens sans aucun scrupule. La plupart des gens ne savent même pas ce qu’il se passe dans les bidonvilles, de toute façon.
Key le sait. Key est næ dans le bidonville et pendant cinq ans, iel a vu ce qu’il se passait là.

Son autre frère est mort, cette nuit-là. Pas le petit, un des grands, Jay. Il a été tué au couteau. D’abord, il n’est pas mort tout de suite ; il est rentré à la maison, il y avait du sang partout. Son poumon a été transpercé et quand il respirait, ça faisait comme le bruit du vent qui s’engouffre dans le toit de la maison. C’est rauque et sifflant en même temps.
Le père de Key a couché son fils dans le seul lit de la maison, là où il dort d’habitude. Les enfants ont le tapis, ou le sol nu. Les plus grands ne dorment pas à la maison de toute façon, alors il y a la place de s’allonger.
Il a demandé aux autres de creuser un trou. Près du dernier né. Près des autres enfants morts. Le voisin aussi, il enterre ses morts là. Il n’y a plus de place. Au début on mettait une planche en bois où on gravait le nom du mort, s’il avait un nom. Maintenant il n’y a plus de place. Alors on creuse, parfois on tombe sur un os, et puis on jette le cadavre dedans. Jusqu’au prochain cadavre.

Key a aidé ses frères à creuser. Son frère n’est pas encore mort mais son souffle s’épuise peu à peu. Il s’est éteint lentement, comme une bougie qu’on aurait laissé se consumer toute la nuit. Son frère s’est consumé toute la nuit et au matin, il était mort.
On l’a enterré derrière la maison.

Key s’est dit qu’iel ne voulait pas être enterré derrière la maison. Alors iel a pris tout ce qu’iel avait et iel est parti•e. Tout ce qu’iel avait, ce n’est pas grand chose. Il y a une pierre qu’iel a trouvé un jour, par hasard, et qui brille un peu. C’est peut-être un diamant. Key a entendu parler des diamants. Iel aimerait que ce soit un diamant. Alors iel pourrait le vendre, puis manger, car Key a faim. Puis être enterræ ailleurs que derrière la maison. Peut-être qu’iel pourra même avoir une planche avec son nom, même s’iel ne sait pas lire. Les morts n’ont pas besoin de lire.

Key est tombæ sur l’armée, mais iel ne se souvient plus comment exactement. Les gardes l’ont emmenæ avec eux dans un endroit qui faisait de la lumière même si dehors c’était la nuit. Key a demandé ce que c’était et ils ont répondu : l’électricité. Key ne sait pas ce que c’est.

Les gardes lui ont posé des questions mais Key ne savait pas répondre. Ils ont demandé : d’où tu viens ? Et Key ne sait plus d’où iel vient parce qu’iel a beaucoup marché, très longtemps. Ils ont demandé : quel est ton nom ? Ça, iel savait répondre. K. Mais Key ne sait pas comment ça s’écrit. Où sont tes parents ? Maman est derrière la maison, sans doute. Avec les autres. Papa, il est là d’où vient Key. Mais Key ne sait pas d’où iel vient.
Le type s’est gratté le menton longuement. Il n’a pas d’enfant et il ne sait pas quoi faire de celui-là. Key lui dit qu’iel a faim parce qu’iel n’a pas mangé depuis des jours. On lui apporte un biscuit. Key le mange. C’est bon, mais iel ne sait pas ce que c’est. Key se rend compte qu’iel ne sait pas grand chose.

On l’envoie dans un endroit où il y a un lit. Key dort par terre parce qu’iel n’est pas sûr•e d’avoir le droit d’aller sur le lit.

Iel ne sait plus trop ce qu’il se passe ensuite. On lui fait passer des examens. Key ne pose pas beaucoup de questions, même s’iel aimerait bien, parce qu’iel ne connaît rien autour de lui. Iel ne pose pas de questions parce que son père ne répondait pas. Et si on lui posait trop de questions il se mettait en colère. Key ne voulait pas avoir le nez en sang à cause d’une question, alors iel n’en posait pas. Il fallait nettoyer après, et le sang colle, c’est poisseux, et ça pue. Jay puait aussi, quand il est mort couvert de sang.

On fait passer les examens à Key. Iel ne connaît pas son sexe. Iel ne sait pas ce que c’est. On s’en fiche, on lui fait passer d’autres tests. Capacités physiques, agilité, endurance. Key est en forme. Iel a cinq ans et à six ans, iel peut rejoindre les classes.
Key apprendra à lire, à écrire, à compter. On a écrit son nom Key, comme la clé, parce qu’on ne savait pas trop quoi faire de cette lettre. Key a décidé que “J” s’appelait Jay, et “Q” Kyu. C’est mieux qu’une seule lettre. Une seule lettre, ça fait seul. Key n’aime pas être seul•e et puis, on lui a appris que seul ça ne vaut rien parce qu’on ne peut rien faire. Il n’y a qu’à plusieurs que ça fonctionne. Alors il y aura plusieurs lettres dans son prénom.

Key grandit en tant qu’enfant soldat du Gouvernement Autonome. Iel apprend à se battre et iel apprend à aimer sa patrie.
Key décide qu’iel se battra pour sa patrie. Sa famille. Key ne se souvient plus de sa famille biologique, de toute façon, seulement de quelques noms. Mais ça n’a pas d’importance, le passé. Il faut se tourner vers l’avenir. Il faut agir maintenant.
Car la guerre est la clé de la victoire.

c4dp.png

Derrière l'écran

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Puf/pseudo

Kayl

Feat du personnage

OC

Autre

Euh pas spécialement /paf/